HOMMAGE A KRAFTWERK

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HOMMAGE A KRAFTWERK
Fin de journée en été, la chaleur est étouffante, le goudron encore à vif reste visqueux. Les ouvriers viennent de quitter le chantier, les habits souillés et humides collés sur la peau. Les moteurs ont cessés de tourner mais ils ne refroidissent pas, à l’intérieur l’huile est brûlante. Tout redevient calme, plus de voix, plus d’interpellations, plus d’engins plus de sirène stridente pour signaler une marche arrière. La route est coupée. Au milieu, des balises rouge et blanche maculées de goudron dessinent une frontière imaginaire. Le soleil couchant envoie sa lumière rougeoyante en contrejour et amplifie l’effet de chaleur. Le contraste violent entre les couleurs saturées des balises et l’aspect brut et sombre des sols, emporte l’imaginaire vers les rivages fantasmé des terres tropicales. Ou bien au cœur des ghettos noirs des mégalopoles américaines avec l’ambiance chaude dans tous les sens du terme, des clubs de Funk, qui toute la nuit électrisaient les corps en sueur. Ces derniers doivent bouger sans cesse sur les rythmes excitants d’Afrika Bambaataa, mélanges diaboliques de rap et de samples de Kraftwerk, sous peine de retomber dans la dure réalité. Ce n’est certainement pas un hasard si le club symbolique s’apellait le « Paradisio »


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