REVES BRISES
        
        
En marge de la
        cité, des jardins ouvriers à l'abandon,la végétation
        sauvage reprend ses droits et des sauvages par bêtise
        vandalisent ces cabanes...on n'y entend plus pousser les
        carottes,il ne restent de ce passé glorieux que le chant
        des oiseaux et le souffle du vent....
        
 
        
        
        
 
        
        
         
        
        
Du
        XIXè siècle aux années 80
        
        Les jardins ouvriers naquirent avec la Révolution
        industrielle : apparition au XIXe siècle dans le tissu
        industriel du Nord de l'Europe. Avec l'accroissement rapide
        de la classe ouvrière, le jardin est un remède à la misère
        du peuple. Appelé " champ des pauvres " ou " clos des
        pauvres ", il apporte aux ouvriers un complément de
        ressources, ainsi qu'un loisir sain et est un élément de
        structuration de la famille (doctrine terrianiste).
        
        
        En Angleterre, vers 1819, apparaissent les premiers "champs
        des pauvres". Un peu plus tard, vers 1830, naissent à Kiel
        (Allemagne) les " jardins des pauvres " (Armengärten).
        
        
        En France, il faudra attendre 1850 pour voir les premières
        tentatives dans les Ardennes. La Confédération de
        Saint-Vincent de Paul alloue des jardins aux plus
        déshérités.
        
        En 1870, à Beauvais, apparaissent les bureaux de
        bienfaisance. En 1893, à Sedan, apparaissent les premiers
        jardins à l'initiative de "l'Oeuvre de Reconstruction de la
        Famille ".
        
        
        
        
        
        Avec la création en 1896 de la Ligue du Coin de Terre et du
        Foyer, les jardins ouvriers connaissent un véritable essor.
        La popularité de la Ligue atteindra son apogée lors de la
        Première Guerre mondiale (1914-1918). Les jardins seront un
        remède efficace à la pénurie alimentaire.
        
        Mais d'autres types de jardins verront également le jour :
        jardins militaires, jardins d'hôpitaux, jardins pour
        réfugiés, jardins scolaires, jardins de patronage, jardins
        pour anciens combattants…
        
        
        La crise économique des années 30 favorise la création de
        nouveaux jardins.
        
        
        Au cours de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), les
        jardins ouvriers connaissent un nouveau bond en avant. A
        noter qu'ils serviront également à étayer l'idéologie
        pétainiste, comme en témoignent les actualités
        cinématographiques de l'époque, qui vantent les mérites des
        jardins du Maréchal, travail, famille, mérite…
        
        Après-guerre, le retour à la vie normale et les besoins
        alimentaires étant comblés, les jardins connaissent une
        certaine désaffection.
        
        L'urbanisation galopante des années 60 marquera leur
        déclin.
        
        
        Le regain d'intérêt ne reviendra que dans les années
        80. Suite
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