Il y a bien sûr, en fin de compte,
un gagnant mais la certitude la plus nette est que la
souffrance peut-être aménagée, que le mal se prend en
patience, que l’on compose avec son destin même quand
il vous renverse dans les positions les plus inénarrables.
L’adversaire généralement est un fétichiste qui se
laisse, pour sa prise, distraire par une partie. Pendant
qu’il tutoie la chaussure, qu’il caresse
férocement, à sa manière tendre à lui les narines, les yeux
de l’autre ou le menton, il oublie telle jambe, telle
main où la détente se concentre, s’accumule et qui
fera levier à son tour pour rétablir la situation
d’ensemble.la ruse et la bonhommie, la détente et le
repos habitent finalement ces montagnes placides qui ont
l’éternité de la douleur devant elles,et qui par
conséquent ont décidé de prendre leur temps…
Ici le destin se fait social,
sociable, le ring établi en d’autres temps pour des
dieux s’occupe assis. Il ya de la gréve sur le tas,
du renoncement dans la façon de laisser le destin vous
plier le corps selon sa volonté aberrante. Plier, puisque
le corps est né pour être plier mais qu’on
n’attende pas d’autre message que de savoir
qu’on prend le pli de qui vous plie, que la souplesse
est stratégique qui met en défaut toutes les strates.
Montagnes donc, non par choix ni par volonté, mais dans
l’attente de soulèvements autrement spectaculaires
que ceux que la nature réserve aux synclinaux physiques.
Jacques Darras.
Le photographe et les cordes, moi et ma phrase
Le photographe tourne autour du ring
moi et ma phrase nous nous arrêtons au mot ring
ring est un mot anglais qui n'a pas d'équivalent en
français
comme ring est anglais nous le laissons sonner
ring sonne d'autant mieux que ring veut dire sonner en
anglais
il n'ya pas déquivalent pour ring en français
tout ce que le français peut faire c'est se faire sonner
en france on se fait sonner dans un ring
maphrase et moi nous rattrapons le photographe il tourne
autour des cordes avec son flash...