FESTIVAL
        D’AMIENS, MUSIQUE DE JAZZ & D’AILLEURS
        2011:
        
        30 ans de photos.
        
         
        
        
        
 
        
        
 
        
        
        Cette exposition n’est pas à coup sûr un travail
        raisonné, c’est même exactement l’inverse.
        Comment traduire toutes ces rencontres avec les musiciens
        qui ont fait exploser nos certitudes, nos attentes, pour
        nous laisser ahuris et pantelant à la sortie du
        concert… « t’as aimé » étant
        les seuls mots possible ! 30 ans que cela dure,
        c’est incroyable, l’amplitude d’une
        génération. Pas de redite, toujours un peu en avance sur
        son temps, le festival offre une multitude
        d’émotions, des musiques décalées, plurielles et
        inventives. Le mot Jazz n’a jamais été utilisé par le
        Festival comme une vitrine attendue et un brin surannée
        pour des amateurs intellos en mal de négritude. Depuis son
        premier souffle il a pris le jazz, dans ce qu’il
        avait de plus vivant, de plus varié, de plus fort, une
        musique en mouvement constant et qui permet aux musiciens
        d’interroger le monde sans concession.  Au
        pluriel bien sûr, car toutes ces propositions, tous ces
        regards sont uniques ! Alors les photos se doivent de
        traduire cette vitalité cette incandescence la beauté de
        ces musiques qui nous ont bouleversées et parfois
        déstabilisées. Elles ne sont pas là pour exprimer une
        nostalgie quelconque, mais pour témoigner de la force et de
        l’énergie que nous ont apporté ces musiques. De John
        Zorn à George Clinton, d’Arto Lindsay à Noël Akchoté
        ou de Susana Baca à Rokia Traoré, le choix des photos
        s’est fait sur l’émotion, à charge pour le
        photographe de faire partager le souvenir de cet instant
        magique.
        
        Pour risquer une comparaison, ces photographies sont comme
        ces étoiles qui ont explosé dans l’univers il y a des
        années et dont nous découvrons seulement leur existence.
        
        Pour cela, l’exposition se compose de deux regards
        différents mais complémentaires, souvent nous avons été
        cote à cote dans l’attente de la bonne lumière, de la
        bonne émotion.(les photographies de Ludovic
        n’apparaissent pas dans cette page).
        
        Michel Gombart
        
        
 
        
         
        
        
        
        

 
        
        
 
        
        
        
 
        
         
        
        
        
 
        
        
         
        
        
        Ces photographies sont visibles dans six bibliothèques
        d’Amiens Métropole, Aragon, Léopold Sédar Senghor, le
        Petit Prince, Hélene Bernheim au Safran, Edouard David (
        Etouvie) et Longueau.
        
        Ce sont des tirages sur papier mat, sur des formats de
        40x50 jusqu’à 120x80.
        
        
        
 
        
        
 
        

